L’administration américaine travaille actuellement à associer la Chine aux discussions concernant le conflit ukrainien, selon des informations révélées ce lundi. Cette initiative survient après de récents échanges entre Washington et Moscou, où les deux puissances auraient évoqué leur volonté commune de progresser vers la résolution du différend.
Le président américain a confirmé avoir eu plusieurs conversations avec son homologue russe depuis la rencontre à la Maison Blanche la semaine dernière avec le président ukrainien et des responsables européens. « Je suis convaincu que nous parviendrons à mettre un terme à ce conflit », a déclaré le chef d’État américain, malgré les blocages persistants dans les négociations.
Les obstacles restent considérables pour organiser une rencontre directe entre les dirigeants russe et ukrainien, les deux camps ne parvenant pas à s’accorder sur le lieu d’une telle entrevue. « Les relations personnelles entre les deux présidents demeurent tendues », a reconnu l’administration américaine.
C’est dans ce contexte complexe que l’idée d’impliquer Pékin dans les discussions a émergé. La proposition a été formulée lors d’un échange sur les efforts de non-prolifération nucléaire, sans que des détails supplémentaires ne soient fournis sur les modalités de cette participation.
La position chinoise dans ce dossier apparaît pour le moins ambiguë. Si Pékin affirme régulièrement soutenir le retour à la paix, il maintient des relations économiques et commerciales avec Moscou qui font l’objet de vives critiques de la part des Occidentaux. Des représentants américains ont récemment dénoncé la présence de composants chinois dans du matériel militaire utilisé par les forces russes.
Avant de pouvoir concrétiser cette ouverture vers la Chine, Washington doit d’abord surmonter les difficultés persistantes dans son dialogue avec Moscou. Des frappes continuent d’être signalées en Ukraine malgré les discussions en cours, ce qui complique la dynamique diplomatique.
La récente rencontre en Alaska entre les représentants américains et russes avait suscité des interprétations divergentes, certains y voyant une avancée significative tandis que d’autres exprimaient des réserves sur ses implications symboliques.
Frdesouche sur les réseaux sociaux