Une scène d’une rare violence a éclaté dans les vestiaires marseillais à l’issue du match contre Rennes, conduisant le club à prendre des sanctions immédiates contre deux de ses joueurs. L’incident, qualifié d’inédit par l’entraîneur Roberto De Zerbi, a immédiatement entraîné la mise sur la liste des transferts des deux footballeurs impliqués.
Le technicien italien, visiblement marqué par la gravité des faits, a dressé un parallèle saisissant avec le monde professionnel. « Imaginez deux collègues qui en viennent aux mains sur leur lieu de travail », a-t-il lancé, dépeignant une situation où même les gardes du corps du club ont dû intervenir pour séparer les protagonistes.
La tension était d’autant plus palpable que l’altercation s’est produite alors qu’un jeune coéquipier, Darryl Bakola, nécessitait des soins après un malaise. De Zerbi, pourtant rompu aux situations conflictuelles, a confessé son désarroi face à une telle scène. « Jamais je n’avais assisté à pareille confrontation en toutes mes années de football », a-t-il souligné, avouant avoir été démuni face à l’ampleur de la crise.
Bien qu’aucune blessure grave n’ait été signalée, la nature exceptionnellement violente de l’incident a poussé la direction du club à réagir avec fermeté. Cette décision radicale témoigne de la volonté de l’OM de préserver l’intégrité du groupe et de maintenir une discipline stricte au sein de l’effectif, quelles que soient les individualités concernées.
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