Une musicienne de rue de 18 ans, connue sous son nom de scène Naoko, a écopé d’une sanction financière après avoir interprété publiquement un titre engagé. La justice russe a retenu contre elle le motif de « discrédit » envers les forces armées nationales.
La jeune Diana Loguinova, membre du groupe Stoptime, a dû verser 30 000 roubles suite à sa performance artistique dans les rues de Saint-Pétersbourg. Son arrestation initiale remonte à environ quinze jours, lorsqu’elle avait été placée en détention avec deux autres musiciens pour avoir rassemblé du public près d’une station de métro.
Depuis cette condamnation, des mouvements de solidarité se sont manifestés sur diverses plateformes numériques. De nombreux internautes et artistes ont exprimé leur soutien à l’interprète malgré les risques juridiques encourus.
Des témoins présents lors de l’audience ont exprimé leur incompréhension face à cette décision judiciaire. « Je suis venu soutenir une personne arrêtée sans raison valable, simplement pour avoir chanté », a confié un jeune homme de 20 ans.
Cette affaire s’inscrit dans un contexte législatif restrictif concernant l’expression publique en Russie. Depuis 2022, les autorités ont renforcé les restrictions concernant les prises de position sur les opérations militaires, entraînant de multiples interpellations.
La situation de la musicienne pourrait encore évoluer, certaines sources évoquant la possibilité de nouvelles poursuites pour des accusations plus graves. Son cas illustre les défis actuels rencontrés par les artistes engagés dans le pays.
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