Un militaire français a trouvé la mort lors d’une intervention contre l’exploitation aurifère clandestine en Guyane. Le caporal Jimmy Gosselin, membre du 7e bataillon de chasseurs alpins, a disparu pendant une traversée de cours d’eau tumultueux alors que son unité se dirigeait vers un site d’orpaillage illégal.
Les recherches menées par les Forces armées en Guyane ont mobilisé des moyens terrestres, fluviaux et aériens pendant près de vingt-et-une heures avant que son corps ne soit retrouvé sans vie. L’opération Harpie, à laquelle participait le militaire, constitue l’une des nombreuses missions déployées chaque année pour combattre ce fléau qui ravage la région depuis trois décennies.
Le drame a provoqué une vive émotion au sein de la hiérarchie militaire et du gouvernement. La ministre des Armées a exprimé sa profonde tristesse et s’est associée à la douleur de la famille du défunt, de ses proches et de ses camarades de régiment.
Cette disparition tragique représente le deuxième décès d’un militaire français en Guyane depuis le début de l’année. En mai dernier, un autre soldat avait perdu la vie dans des circonstances similaires lors d’une mission sur le fleuve Mana, rappelant les dangers permanents auxquels sont confrontées les forces engagées dans la lutte contre l’orpaillage illégal.
Les autorités judiciaires ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet accident survenu lors d’une opération de routine. Le caporal Gosselin effectuait une mission de quatre mois au sein du 9e régiment d’infanterie de marine stationné à Cayenne depuis fin septembre.
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