À Reims, une diplômée de 23 ans, titulaire d’un master en finance, s’est vue proposer un contrat saisonnier pour incarner le Père Noël dans un grand magasin. Cette offre émanait directement des services de France Travail, où la jeune femme était inscrite depuis sa sortie d’études.
Le poste proposé concernait un emploi à temps partiel durant le mois de décembre, avec des horaires de l’après-midi et une rémunération proche du salaire minimum. Si l’intéressée a accueilli la suggestion avec détachement, ses proches ont manifesté leur incompréhension face à cette proposition qui semblait peu correspondre à son profil universitaire.
La famille de la jeune diplômée souligne le paradoxe entre cinq années d’études supérieures et ce type de suggestion professionnelle. Ils s’interrogent sur l’adéquation entre les parcours de formation et l’accompagnement proposé aux jeunes diplômés sur le marché du travail.
France Travail a confirmé que cette recommandation provenait non d’un conseiller, mais du système algorithmique de la plateforme. L’organisme précise que le moteur de recherche du site peut proposer des offres saisonnières en fonction des mots-clés utilisés lors des précédentes consultations.
L’institution assure par ailleurs que dix-sept autres offres, davantage en rapport avec les compétences de la jeune femme, figuraient également dans son espace personnel. Cet incident met en lumière les limites des systèmes automatisés d’appariement entre l’offre et la demande d’emploi.
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