La justice a confirmé le caractère criminel du violent incendie qui a coûté la vie à cinq personnes dans la nuit de dimanche à Neuves-Maisons. Les investigations techniques ont établi qu’un tiers était à l’origine du sinistre, transformant cette tragédie en une enquête pour homicide.
Le feu s’est déclaré en pleine nuit, aux alentours de trois heures vingt, dans un immeuble du centre de cette commune proche de Nancy. Le logement situé au dernier étage, occupé par une famille, a été rapidement envahi par les flammes et un épais nuage de fumée. Le bilan est lourd : les deux parents, âgés d’une soixantaine d’années, leur fils de 16 ans, ainsi que deux jeunes amis de la famille, âgés de 16 et 20 ans, n’ont pas survécu.
Un seul membre de la famille a pu échapper au drame. Le frère aîné, âgé de 22 ans, a trouvé une issue de secours en passant par les toits, selon les premiers éléments rapportés par les autorités locales. C’est lui qui a donné l’alerte, avant d’être pris en charge pour des blessures considérées comme légères.
Une importante mobilisation des secours a été nécessaire pour venir à bout des flammes. Près de soixante-dix sapeurs-pompiers, appuyés par une trentaine d’engins, sont intervenus sur les lieux et ont réussi à circonscrire l’incendie.
Face à la gravité des faits, l’enquête a été reclassée. Les investigations, désormais menées pour « incendie volontaire ayant entraîné la mort », un crime puni de la réclusion criminelle à perpétuité, ont été confiées à la section de recherches de la gendarmerie de Nancy. Les enquêteurs tentent à présent d’établir les circonstances et les motivations de cet acte.
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