L’ancien président américain Donald Trump a exigé l’ouverture de poursuites pénales à l’encontre du milliardaire George Soros et de son fils, les accusant d’avoir orchestré des mouvements de protestation violents à travers les États-Unis. Dans une publication sur sa plateforme Truth Social, Trump a qualifié Soros et ses associés de « groupe de psychopathes » qui auraient infligé des « dégâts considérables » au pays.
Le chef républicain a spécifiquement invoqué la loi RICO, une législation fédérale normalement utilisée pour combattre le crime organisé, pour justifier sa demande de poursuites. Cette requête intervient dans un contexte de tensions politiques persistantes aux États-Unis.
La famille Soros a immédiatement rejeté ces allégations, les qualifiant de « scandaleuses et mensongères » dans un communiqué officiel. L’organisation Open Society Foundations, fondée par le milliardaire, a également dénoncé ces accusations.
George Soros, âgé de 95 ans, fait l’objet de critiques récurrentes de la part des milieux conservateurs américains depuis de nombreuses années. Ses détracteurs lui reprochent régulièrement de financer des mouvements sociaux et d’influencer les politiques migratoires, bien que ces affirmations aient souvent été démenties par des vérifications factuelles.
Alexander Soros, qui a récemment pris la direction des fondations familiales, a annoncé son intention de renforcer l’engagement de l’organisation sur le territoire américain, notamment en soutenant des programmes visant à encourager la participation électorale des minorités.
L’animosité entre Trump et Soros n’est pas nouvelle. L’ancien président démocrate Joe Biden avait décerné la Médaille présidentielle de la liberté à George Soros en janvier dernier, un geste interprété comme une marque de reconnaissance pour son engagement philanthropique de longue date.
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