Sommets climatiques unis contre la désinformation environnementale

novembre 6, 2025

À l’ouverture de la COP30 à Belém, les dirigeants mondiaux ont dressé un constat sévère sur l’échec collectif à contenir la crise climatique tout en dénonçant vigoureusement les campagnes de désinformation qui entravent l’action environnementale. Le président brésilien a alerté sur l’urgence croissante de la situation, pointant du doigt les forces extrémistes qui propagent des mensonges sur la dégradation écologique.

Le chef de l’État français a pour sa part fustigé ceux qu’il a qualifiés de « prophètes du désordre », plaidant pour une approche multilatérale face aux replis nationalistes. Son intervention a souligné la nécessité de privilégier la science face aux idéologies et l’action concertée contre le fatalisme ambiant.

Les critiques se sont particulièrement concentrées sur le retrait américain des accords climatiques, plusieurs dirigeants sud-américains condamnant fermement la position climatosceptique adoptée par l’administration Trump. Le président chilien a dénoncé ceux qui choisissent d’ignorer les preuves scientifiques, tandis que son homologue colombien a qualifié cette attitude d’anti-humaniste.

Malgré les absences remarquées et les distractions géopolitiques, les participants ont tenté de maintenir un message d’espoir. Le secrétaire général des Nations Unies a rappelé que jamais la communauté internationale n’avait disposé d’autant d’outils pour contre-attaquer. Les avancées significatives dans les énergies renouvelables, particulièrement mises en avant par la Chine, laissent entrevoir la possibilité d’un avenir libéré de la dépendance pétrolière.

Les organisateurs brésiliens ont opté pour une approche pragmatique, privilégiant des engagements concrets et le suivi des promesses antérieures plutôt que des déclarations spectaculaires. Un nouveau fonds financier innovant destiné à la protection des forêts a été lancé, recevant déjà des engagements substantiels de pays comme la Norvège.

La réalité des objectifs climatiques s’est cependant imposée dans les débats, avec la reconnaissance ouverte de l’échec à limiter le réchauffement à 1,5°C. Les experts estiment désormais qu’il faudra entre cinq et sept décennies pour retrouver ce seuil, marquant un tournant vers une approche plus réaliste des défis environnementaux.

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