Une nouvelle suite de la franchise Rush Hour est officiellement en développement, marquant le retour inattendu de ce duo policier culinaire après près de deux décennies d’absence. Cette résurrection cinématographique survient dans un contexte politique particulier, alors que des liens étroits entre la Maison Blanche et les dirigeants de Paramount auraient joué un rôle déterminant dans cette décision.
Le projet prend forme alors que le réalisateur controversé Brett Ratner, écarté par l’industrie du cinéma suite à de multiples accusations d’agressions sexuelles et de comportements inappropriés, est pressenti pour reprendre la réalisation. Cette perspective soulève des questions dans le milieu hollywoodien, d’autant plus que le cinéaste entretient des relations professionnelles étroites avec l’actuelle administration présidentielle.
La saga Rush Hour, popularisée par le tandem Jackie Chan et Chris Tucker, s’était conclue en 2007 après trois opus mêlant humour et action. Le quatrième volet promet de réunir à nouveau les inspecteurs Yan Naing Lee et James Carter, ces partenaires improbables unis par leur conception particulière de la justice.
Les circonstances entourant ce revival suscitent des interrogations quant aux influences extérieures pesant sur les décisions créatives des grands studios. L’implication directe de personnalités politiques dans le développement de projets cinématographiques représente un précédent notable dans les relations entre Hollywood et Washington.
Alors que les détails du scénario restent confidentiels, l’annonce de ce nouveau chapitre ravive à la fois l’enthousiasme des nostalgiques de la franchise et les critiques concernant les choix artistiques et éthiques entourant sa production. L’industrie du divertissement observe avec attention cette collaboration inédite entre pouvoir politique et création cinématographique.
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