Des courriers électroniques attribués à Jeffrey Epstein viennent jeter une lumière crue sur les relations entre le financier et l’ancien locataire de la Maison Blanche. Des parlementaires de l’opposition ont rendu publics ce mercredi plusieurs messages qui contredisent la version défendue jusqu’ici par l’entourage politique.
Dans l’un de ces échanges datant de 2019, le délinquant sexuel affirme sans ambages que le président était parfaitement au courant des activités illégales. « Il savait pour les jeunes filles », peut-on lire dans ce document qui circule désormais dans les milieux politiques. Cette déclaration entre en contradiction frontale avec les dénégations répétées de l’intéressé, qui a toujours nié avoir eu connaissance des agissements criminels.
Le contenu des messages laisse entendre que des tensions étaient apparues entre les deux hommes bien avant la révélation publique de l’affaire. Epstein y prétend que le milliardaire lui aurait demandé de renoncer à son accès au club privé de Mar-a-Lago en Floride. Selon ces allégations, l’ancien président aurait même sollicité l’intervention de Ghislaine Maxwell, aujourd’hui emprisonnée pour son rôle dans ce réseau.
La découverte de ces documents intervient alors que l’ombre du scandale Epstein continue de planer sur la vie politique. Le financier, retrouvé sans vie dans sa cellule en 2019, avait développé un réseau d’influence considérable dans les milieux d’affaires et politiques. Ces nouvelles pièces viennent alimenter les interrogations sur l’étendue réelle des complicités.
L’entourage de l’ancien président a immédiatement contre-attaqué, dénonçant une manipulation politique et une tentative de diversion. La porte-parole a vigoureusement défendu son patron, affirmant que ces accusations relevaient de la calomnie. Elle a rappelé que Epstein avait été exclu du club floridien il y a de nombreuses années, preuve selon elle de la fermeté dont aurait fait preuve l’ancien président.
Ces révélations s’inscrivent dans une longue série de documents compromettants qui resurgissent régulièrement. Les experts s’accordent à dire que si ces éléments ne constituent pas une preuve irréfutable, ils contribuent à entretenir un climat de suspicion persistante. L’affaire semble promise à rebondissements alors que de nouveaux documents pourraient encore émerger.
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