Marineland lance un appel d’urgence pour sauver ses derniers cétacés

octobre 21, 2025
An Orca performs at the marine theme park Marineland in Antibes, south-eastern France, on January 2, 2025. Marineland park will close its doors to the public permanently on January 5, 2025. Created in 1970 and located in Antibes, Marineland is the largest marine zoo in Europe. The November 2021 law "banning cetacean shows means that Marineland will have to envisage this closure" in January 2025, said the park, adding 90 percent of its visitors come for its orca and dolphin performances. Marineland has until December 2026 to part with its two remaining killer whales, Keijo and Wikie. (Photo by MIGUEL MEDINA / AFP)

Le parc Marineland d’Antibes, fermé depuis le début de l’année, fait face à une situation critique concernant le sort de ses animaux marins. Deux orques et douze dauphins demeurent toujours sur place dans des conditions préoccupantes qui nécessitent une intervention rapide.

Dans un communique récent, la direction du parc a interpellé les autorités françaises pour accélérer le transfert de ces cétacés vers d’autres structures. Les installations vieillissantes présenteraient des fissures importantes, particulièrement problématiques dans une zone sismique, mettant en péril la sécurité des animaux comme celle des soignants.

Pour les deux orques, Marineland sollicite leur transfert vers le parc Loro Parque aux îles Canaries. Le parc affirme que les autorités scientifiques espagnoles pourraient accepter cet accueil en raison du caractère urgent de la situation, à condition que la France présente officiellement la demande.

Concernant les dauphins, huit d’entre eux attendent un transfert vers le parc Selwo en Andalousie, autorisé par l’Espagne depuis septembre mais toujours en attente de validation française. Les quatre autres spécimens pourraient rejoindre l’Oceanogràfic de Valence, mais l’état d’avancement de ce dossier reste incertain.

Cette situation découle directement de la législation française interdisant à terme les spectacles de cétacés, qui a conduit à la fermeture définitive du parc. L’urgence actuelle réside dans la dégradation accélérée des infrastructures, rendant impossible toute rénovation sans évacuation préalable des animaux.

Le parc insiste sur l’impératif de rapidité, soulignant que chaque jour de retard augmente les risques pour le bien-être des cétacés et la sécurité du personnel soignant. La balle est désormais dans le camp des autorités gouvernementales qui doivent trancher rapidement sur ces transferts vitaux.

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