Sur l’île bretonne de Molène, une cohabitation difficile entre habitants et chats sauvages mobilise les autorités locales. La prolifération de ces félins suscite des inquiétudes croissantes quant à la sécurité publique et la préservation de l’écosystème insulaire.
Cette petite île du Finistère, qui compte à peine plus de cent habitants permanents, abriterait une population féline équivalente. L’augmentation constante du nombre de chats, accentuée par les abandons successifs, a conduit la municipalité à mettre en place un plan d’action spécifique.
Plusieurs incidents ont été signalés, dont des attaques sur des promeneurs accompagnés de leurs chiens. Ces événements ont contraint la mairie à publier des recommandations de vigilance sur ses supports de communication officiels.
Une collaboration s’est instaurée entre la commune et une association de protection animale pour apporter une réponse constructive à cette situation. Le dispositif repose sur la capture des animaux, leur stérilisation sur le continent, puis soit leur réhabilitation en famille d’accueil, soit leur retour dans leur milieu pour les individus les moins sociables.
Les responsables municipaux insistent sur l’importance de cette démarche dans un environnement naturel fragile. L’impact des chats errants sur certaines espèces aviaires protégées, notamment une colonie d’océanites tempêtes, représente une préoccupation majeure pour la préservation de la biodiversité locale.
La question de la stérilisation obligatoire fait actuellement l’objet de discussions avec les autorités préfectorales. Les élus locaux souhaitent renforcer la réglementation pour mieux contrôler la reproduction féline sur ce territoire insulaire sensible.
Un système d’identification rigoureux a été mis en place pour suivre l’évolution de la population de chats, tandis que des amendes sont prévues pour les propriétaires négligents. L’association partenaire lance parallèlement un appel au bénévolat et à l’accueil temporaire pour soutenir cette opération de régulation.
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