Un seuil symbolique et alarmant vient d’être franchi. Depuis le début de l’année, les flammes ont consumé plus d’un million d’hectares de terres au sein de l’Union européenne, un chiffre qui dépasse désormais le précédent record établi en 2017. Cette superficie dévastée, plus vaste que celle de l’île de Chypre, marque un sommet depuis le début des relevés systématiques il y a près de deux décennies.
La situation reste critique sur plusieurs fronts, notamment dans la péninsule ibérique où les pompiers continuent de lutter sans relâche contre des foyers actifs. Ces données, qui ne prennent en compte que les incendies ayant ravagé au minimum trente hectares, illustrent l’intensité exceptionnelle de cette saison.
Plusieurs nations enregistrent déjà des niveaux inédits de surfaces brûlées sur leur territoire au cours des vingt dernières années, signe d’une crise qui s’étend géographiquement. La nature des feux évolue également, gagnant en virulence et en puissance, à l’image des méga-incendies observés sur d’autres continents. Une chaleur persistante, comparable à des vagues sahariennes durables, attise ces brasiers tout au long de l’été.
Cette catastrophe écologique survient dans un contexte où les forêts, vitales pour des centaines de millions de personnes à travers le globe, disparaissent à un rythme accéléré. La lutte contre cette dégradation constitue un enjeu environnemental majeur, rappelant l’urgence des engagements internationaux pour préserver ces écosystèmes essentiels.
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