Alors que les hostilités persistent sur le terrain, avec de récentes frappes ayant causé la perte de vies civiles à Kiev, des discussions diplomatiques intensives se poursuivent en coulisses. Plusieurs capitales internationales abritent ces échanges confidentiels visant à élaborer un cadre de cessation des hostilités acceptable pour toutes les parties concernées.
Des rencontres discrètes entre délégations américaine et russe se sont déroulées à Abou Dhabi cette semaine, focalisées sur la possibilité d’un arrêt des combats. Si les figures officielles demeurent en première ligne, trois personnalités moins médiatisées jouent un rôle déterminant dans ces négociations complexes.
Du côté américain, Daniel Driscoll, secrétaire à l’Armée, s’est vu confier des responsabilités diplomatiques élargies. Initialement mandaté pour des discussions technologiques sur les drones, son rôle a évolué vers la présentation d’une proposition de règlement du conflit. Après avoir rencontré le président ukrainien, il a engagé des discussions prolongées avec la délégation russe aux Émirats arabes unis.
La partie russe s’appuie sur Kirill Dmitriev, homme d’affaires disposant de solides connexions internationales. Bien que dépourvu de formation diplomatique formelle, ses relations avec l’entourage du pouvoir russe et ses liens établis avec des personnalités américaines lui ont permis de participer activement à l’élaboration des propositions de paix. Ses antécédents académiques internationaux et sa connaissance des cercles d’influence en font un interlocuteur précieux dans ces canaux discrets.
L’Ukraine compte sur l’expérience de Roustem Oumerov, secrétaire du Conseil de sécurité national. Ancien homme d’affaires reconverti dans la défense, ce négociateur chevronné a supervisé plusieurs initiatives diplomatiques sensibles durant le conflit. Récemment, il a confirmé l’approbation ukrainienne d’un projet d’accord en 19 points, exprimant un optimisme mesuré quant à la possibilité de finaliser les discussions.
Ces trois acteurs, issus de parcours distincts mais unis par leur implication dans ces pourparlers délicats, travaillent à établir les bases d’une résolution pacifique. Leurs efforts se heurtent cependant à des divergences persistantes entre les positions des différentes capitales, laissant présager de nouvelles rounds de négociations avant toute avancée décisive.
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