L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal a recouvré la liberté ce mercredi après une détention de près d’un an en Algérie. Cette libération intervient suite à une intervention directe des autorités allemandes, qui ont obtenu la grâce présidentielle algérienne pour motifs humanitaires.
Si certains élus français ont rapidement critiqué l’action diplomatique nationale, qualifiant cette affaire d’échec pour la France, la réalité apparaît plus nuancée. Des sources parlementaires indiquent que les autorités françaises avaient activement travaillé en coulisses à une résolution de cette crise, privilégiant une médiation discrète via un pays tiers.
La solution allemande s’inscrirait dans une stratégie plus large visant à préserver les relations déjà tendues entre Paris et Alger. Le recours à un intermédiaire étranger aurait permis d’éviter toute humiliation du pouvoir algérien tout en assurant la libération de l’écrivain.
Plusieurs observateurs politiques soulignent que l’Allemagne dispose d’une longue expérience dans ce type de médiations humanitaires, ayant notamment accueilli par le passé des dissidents et opposants politiques dans ses établissements hospitaliers spécialisés.
Le chef de l’État français a salué cette issue favorable, mettant en avant les efforts continus de la diplomatie française et une approche fondée sur le respect mutuel et la persévérance. Cette affaire démontre la complexité des relations internationales où les succès diplomatiques empruntent parfois des chemins détournés.
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