La directrice du Louvre affirme avoir été rassurée sur la sécurité de la galerie d’Apollon avant le vol

décembre 1, 2025

La présidente-directrice du musée du Louvre a déclaré que la sécurité de la galerie d’Apollon, où des bijoux de la Couronne ont été dérobés en octobre, ne lui avait pas été présentée comme une préoccupation prioritaire lors de sa prise de fonction. Elle indique avoir reçu des assurances concernant la solidité des nouvelles vitrines installées lors de récentes rénovations.

Un audit réalisé plusieurs années avant le vol avait pourtant identifié une vulnérabilité spécifique au niveau d’un balcon, correspondant au mode opératoire utilisé par les voleurs. La dirigeante affirme n’avoir pris connaissance de ce document qu’après le cambriolage, à la suite d’une demande de consultation de l’ensemble des rapports concernant cette galerie.

Les joyaux demeurent introuvables, mais les enquêteurs gardent espoir. La direction reconnaît désormais des faiblesses structurelles et admet que la situation soulève des questions légitimes. Elle explique avoir dû gérer de nombreux dossiers urgents dans un établissement aux infrastructures vieillissantes.

Ce vol spectaculaire a mis en lumière les arbitrages opérés par l’institution. Un rapport récent de la Cour des comptes a critiqué la priorité donnée aux projets attractifs et visibles, parfois au détriment des impératifs de sûreté.

En réponse, le musée a annoncé un renforcement significatif de son dispositif de sécurité. Un déploiement de caméras de surveillance est prévu aux abords du site, ainsi que l’installation d’un poste de police mobile pendant les périodes de forte affluence.

Pour financer ces mesures et la modernisation globale du Louvre, une augmentation substantielle du prix d’entrée pour les visiteurs hors d’Europe a été validée. Cette hausse, perçue comme une contribution à la protection du patrimoine universel, devrait entrer en vigueur dans les prochaines années.

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