L’actrice et figure emblématique du combat contre les violences sexuelles, Judith Godrèche, a annoncé avoir déposé plainte après la découverte d’inscriptions injurieuses à l’entrée de son domicile. Elle qualifie ces actes de « campagne d’intimidation » visant à la faire taire.
Les graffitis, apposés sur la façade de son immeuble, reprenaient son nom accompagné d’une insulte. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, l’artiste a exprimé sa colère et son mépris face à ce qu’elle décrit comme une attaque « violente et lâche ». Elle précise que ces menaces, découvertes alors qu’elle était absente pour le tournage d’un film, s’en prenaient également à sa fille.
Pour Judith Godrèche, ces inscriptions malveillantes représentent une tentative évidente de discréditer sa parole. Son témoignage public, qui a conduit à des accusations contre deux réalisateurs du cinéma français, l’a propulsée au premier plan du mouvement dénonçant les abus dans le milieu culturel. Les faits qu’elle a rapportés sont contestés par les personnes mises en cause.
Dans sa déclaration, l’actrice a affirmé que le but de sa plainte était avant tout d’assurer la protection de sa famille. Elle s’est insurgée contre la lâcheté de s’en prendre à des enfants pour intimider et réduire au silence. « Face à ces tentatives de nous effrayer, nous restons solidaires et nous ne nous tairons plus », a-t-elle conclu, réaffirmant sa détermination à poursuivre son combat.
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