Le gouvernement israélien franchit une étape décisive dans la préparation d’une opération militaire de grande envergure. Le ministre de la Défense a formellement validé un plan opérationnel visant la ville de Gaza, tout en ordonnant la mobilisation de dizaines de milliers de réservistes.
Selon des informations officielles, le plan approuvé concerne spécifiquement une action militaire contre Gaza-ville, le centre urbain le plus important du nord de l’enclave. Cette validation s’accompagne de l’activation des procédures de rappel pour environ soixante mille réservistes, dont la mission sera de participer à cette offensive.
Parallèlement aux préparatifs militaires, les autorités ont également donné leur feu vert à des mesures humanitaires prévoyant l’évacuation des civils de la zone concernée. Cette décision s’inscrit dans une stratégie plus large annoncée précédemment, qui vise à reprendre le contrôle de zones clés, dont la ville de Gaza et des camps de réfugiés avoisinants. L’objectif déclaré reste l’éradication des capacités militaires du Hamas et la libération des personnes capturées lors des attaques du 7 octobre dernier.
Cette accélération des préparatifs militaires intervient dans un contexte diplomatique tendu. Alors qu’une proposition de trêve, négociée par plusieurs médiateurs internationaux et prévoyant une cessation des hostilités de soixante jours ainsi qu’un échange progressif de détenus, a récemment été acceptée par le Hamas, la position israélienne semble se durcir.
Une source gouvernementale israélienne a réaffirmé une ligne constante : la priorité absolue demeure la libération de tous les otages, conditionnée à des principes stricts pour mettre un terme au conflit. « Nous approchons de la phase finale et décisive de notre action contre le Hamas, et nous n’abandonnerons personne », a déclaré cette source, laissant peu d’espoir sur une acceptation immédiate des propositions de cessez-le-feu.
La validation du plan d’attaque et la mobilisation massive de réservistes envoient ainsi un signal fort sur les intentions israéliennes, suggérant que la priorité est donnée, pour le moment, à une option militaire plutôt qu’à une issue négociée, malgré les efforts diplomatiques en cours.
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