La détention du journaliste sportif français Christophe Gleizes en Algérie suscite de vives préoccupations au sein de sa famille, qui redoute que leur proche ne devienne un enjeu dans les relations tendues entre Paris et Alger. Les parents du professionnel des médias, incarcéré depuis plusieurs mois, ont exprimé leurs craintes quant à l’évolution du dialogue entre les deux nations.
Le père du journaliste a confié son désarroi face à la situation, qualifiant les accusations portées contre son fils d’incompréhensibles. Selon lui, la sévérité inhabituelle du verdict pourrait s’expliquer par le climat politique actuel entre la France et l’Algérie. La mère du détenu a pour sa part insisté sur le souhait que son cas ne soit pas instrumentalisé à des fins politiques.
L’affaire se complique par la présence d’un autre ressortissant français détenu en territoire algérien, l’écrivain Boualem Sansal, dont la famille exprime des positions contrastées. Si certains proches saluent une approche plus ferme des autorités françaises, d’autres appellent au contraire à la prudence, craignant que l’escalade verbale ne nuise aux chances de libération des détenus.
La fille de l’écrivain a fait part de son profond désespoir, soulignant l’urgence de la situation médicale de son père, atteint d’un cancer. Elle a lancé un appel direct aux plus hautes instances françaises pour qu’elles renouent le dialogue avec les autorités algériennes en vue d’une libération rapide.
Les familles des deux détenus suivent avec anxiété l’évolution des relations bilatérales, espérant que des pourparlers discrets prendront le pas sur les déclarations publiques. Le prochain procès en appel du journaliste sportif, attendu à l’automne, constituera un premier test pour mesurer l’impact réel des tensions diplomatiques sur le dossier judiciaire.
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