La rencontre de qualification pour la Coupe du monde 2026 entre l’équipe de France et l’Ukraine se déroulera ce jeudi 13 novembre, une date qui résonne douloureusement dans la mémoire collective française. Dix ans jour pour jour après les attentats qui avaient ensanglanté Paris et le Stade de France, le monde du football français aurait préféré éviter cette coïncidence du calendrier.
Didier Deschamps, le sélectionneur des Bleus, a confié son malaise face à cette situation. L’entraîneur national, profondément marqué par les événements de 2015, a exprimé son souhait que cette confrontation ait pu être programmée à une autre date.
La Fédération française de football partage ces regrets, mais rappelle que les décisions calendaires relèvent exclusivement de l’UEFA. L’instance européenne, soucieuse d’équité entre les sélections, impose que les matches d’un même groupe se disputent simultanément. Le calendrier international, particulièrement chargé, ne permettait aucune flexibilité.
Ce contexte particulier impose une célébration mesurée en cas de qualification française, d’autant que l’adversaire du jour est l’Ukraine, nation en proie à un conflit militaire. La fédération devra donc trouver le juste équilibre entre l’expression sportive et le respect dû à la mémoire des victimes.
Sur le plan sécuritaire, la rencontre a été classée au niveau 2/5 par les autorités. Les forces de l’ordre seront déployées selon le protocole habituel, sans renforcement exceptionnel, les supporters ukrainiens n’ayant jamais causé d’incidents par le passé.
Ce match décisif pour la qualification mondiale se jouera donc dans une atmosphère particulière, entre enjeu sportif et devoir de mémoire, alors que la nation n’a pas oublié les terribles événements survenus une décennie plus tôt.
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