Les Nations Unies ont confirmé l’existence d’une situation de famine dans la bande de Gaza, où plus d’un demi-million de personnes font face à des conditions de vie catastrophiques. Selon les dernières évaluations, cette crise alimentaire extrême devrait s’étendre à près des deux tiers du territoire palestinien dans les prochaines semaines.
Des responsables internationaux dénoncent une tragédie évitable, pointant du doigt les difficultés d’accès humanitaire qui empêchent l’acheminement de l’aide alimentaire vers les populations affectées. La communauté humanitaire internationale souligne que cette situation constitue une violation grave du droit international humanitaire.
Les critères techniques définissant une famine sont désormais remplis : un foyer sur cinq connaît une pénurie alimentaire critique, un enfant sur trois de moins de cinq ans souffre de malnutrition aiguë et le taux de mortalité lié à la faim atteint des niveaux alarmants.
Cette crise sanitaire et humanitaire résulte de la dégradation continue des conditions de vie dans l’enclave palestinienne, où les restrictions d’accès aux biens essentiels ont créé une situation intenable pour les civils. Les organisations humanitaires présentes sur le terrain signalent que les réserves de nourriture, de médicaments et de carburant sont à des niveaux dangereusement bas.
La situation devrait continuer à se détériorer dans les prochaines semaines, avec près de 640 000 personnes menacées par la famine d’ici la fin du mois prochain. Les experts qualifient cette dégradation comme la plus grave jamais enregistrée dans la région depuis le début des suivis humanitaires.
Face à cette urgence, les appels se multiplient pour un accès humanitaire sans entrave et une solution politique durable permettant de mettre fin aux souffrances des populations civiles. La communauté internationale est sommée d’agir rapidement pour éviter une catastrophe humanitaire encore plus étendue.
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