À Noisy-le-Grand, une solution pour le moins originale a été déployée dans un établissement scolaire confronté à des défaillances de son système d’alarme incendie. Face à un dispositif de sécurité partiellement défectueux, les enseignants se voient désormais équipés de vuvuzelas, ces célèbres cornets bruyants popularisés lors des compétitions footballistiques.
La municipalité a procédé à la distribution d’une douzaine de ces instruments auprès du personnel éducatif du groupe scolaire La Varenne. Cette mesure temporaire fait suite à un exercice de sécurité ayant révélé l’inaudibilité de l’alarme traditionnelle dans certaines parties des bâtiments.
Une membre de l’équipe pédagogique témoigne : « Lors d’une simulation, nous avons à peine perçu le signal sonore. Une collègue n’a même pas réalisé qu’il s’agissait d’un exercice et n’a pas évacué ses élèves. » Cette situation soulève des interrogations quant à l’efficacité du dispositif de sécurité en cas de sinistre réel.
La controverse dépasse les murs de l’école. Un élu local dénonce une « sécurité de carnaval », pointant du doigt ce qu’il qualifie de solution improvisée et peu professionnelle.
Les services municipaux se défendent de toute négligence, affirmant que la sécurité des élèves reste une priorité. La mairie reconnaît des « dysfonctionnements intermittents » du système d’alarme et souligne que des mesures transitoires ont été mises en place dans l’attente de travaux de rénovation qui pourraient intervenir avant 2026.
Les réactions des familles oscillent entre résignation et inquiétude. Certains parents considèrent cette solution comme un pis-aller acceptable, tandis que d’autres déplorent le manque de communication et jugent la méthode désuète.
Cette situation met en lumière les défis auxquels font face certaines collectivités dans l’entretien des infrastructures scolaires, et soulève des questions fondamentales sur les standards de sécurité devant être garantis dans les établissements accueillant des enfants.
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