Course contre la montre pour l’organisation de la COP31

novembre 11, 2025

Alors que les négociations climatiques battent leur plein au Brésil, un enjeu diplomatique crucial occupe les coulisses des discussions : le choix du pays hôte de la prochaine conférence mondiale sur le climat. Deux nations se disputent actuellement le privilège d’accueillir cet événement international majeur prévu pour 2026.

La Turquie et l’Australie défendent chacune leur candidature avec conviction, mais le temps presse pour parvenir à un accord. Les délégations des deux pays doivent trouver une solution avant la fin de la semaine, sous peine de voir l’organisation de la COP31 automatiquement attribuée à Bonn, siège de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

L’Australie mise sur une approche régionale en proposant une organisation conjointe avec les nations du Pacifique, directement confrontées à la montée des eaux et au réchauffement océanique. Cette stratégie vise à donner une voix plus forte aux populations insulaires particulièrement vulnérables face aux dérèglements climatiques.

Cependant, la crédibilité environnementale de Canberra pourrait être entachée par son statut de premier exportateur mondial de charbon et par les importantes émissions de gaz à effet de serre de sa population.

Face à cette candidature, la Turquie maintient fermement ses ambitions d’organiser le sommet. Son dossier se heurte néanmoins à certaines réticences liées à ses relations étroites avec des pays souvent perçus comme freinant les avancées dans les négociations climatiques internationales.

Le choix du pays hôte revêt une importance stratégique considérable, car il influence directement les thématiques prioritaires abordées lors des négociations. L’édition brésilienne a ainsi mis l’accent sur la protection des forêts tropicales, aboutissant à la création récente d’un fonds international dédié à leur préservation.

La décision finale, attendue dans les prochains jours, déterminera non seulement le lieu des prochaines discussions climatiques, mais aussi l’orientation des débats sur l’avenir de notre planète.

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