Les États-Unis ont officiellement annoncé qu’ils ne délégueraient aucun représentant de haut niveau à la prochaine conférence climatique des Nations Unies qui se tiendra à Belém, au Brésil. Cette décision intervient alors que la communauté internationale se prépare à des discussions cruciales sur l’avenir de la planète.
L’administration actuelle justifie cette absence par des canaux de dialogue directs entre le président américain et les dirigeants mondiaux sur les questions énergétiques. Elle met en avant des accords commerciaux et de paix récents qui intègrent, selon elle, des partenariats énergétiques significatifs.
Cette position s’inscrit dans une politique climatique plus large qui a vu le pays se retirer à nouveau de l’Accord de Paris sur le climat plus tôt cette année. Bien que le processus de sortie définitive prenne encore du temps, cette orientation politique suscite des préoccupations chez les experts du climat. Certains redoutent même que cette approche puisse conduire à un désengagement plus profond des frameworks internationaux sur le climat, ce qui pourrait compliquer les efforts futurs pour réintégrer les accords environnementaux.
Malgré cette absence au niveau fédéral, une délégation substantielle d’élus locaux américains – gouverneurs, maires et autres responsables – compte bien participer aux discussions. Une coalition regroupant ces acteurs affirme que les décideurs locaux conservent la capacité d’agir concrètement pour le climat, tant sur le territoire national qu’à l’international, et s’engage à honorer les promesses faites aux citoyens et aux partenaires mondiaux.
Le choix du Brésil pour accueillir cette conférence revêt une symbolique particulière, la région amazonienne jouant un rôle déterminant dans l’équilibre climatique mondial. Les organisateurs ont convoqué un sommet préparatoire réunissant des dirigeants internationaux, avec une participation qui semble pour le moment modérée comparée aux éditions précédentes.
Parmi les confirmations de présence figurent plusieurs chefs d’État et de gouvernement européens, ainsi que des représentants de haut niveau de grandes puissances mondiales. La conférence proprement dite rassemblera près de 170 délégations accréditées pour deux semaines de négociations déterminantes pour l’avenir climatique de la planète.
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