Absence américaine à la COP30 : un désengagement climatique inquiétant

novembre 1, 2025

L’administration américaine a confirmé qu’elle ne déléguerait aucun représentant de haut niveau à la prochaine conférence climatique des Nations Unies qui se tiendra au Brésil dans moins de deux semaines. Cette décision intervient dans un contexte de recul significatif de la diplomatie environnementale américaine.

La position américaine marque un net contraste avec l’urgence climatique mondiale. Le gouvernement actuel justifie cette absence par des canaux de discussion directs avec d’autres nations sur les questions énergétiques, évoquant des accords commerciaux et de paix intégrant des partenariats énergétiques.

Cette orientation politique s’inscrit dans une série de mesures remettant en cause les engagements climatiques internationaux. Le retrait de l’accord de Paris, initié dès le retour au pouvoir de l’actuelle administration, pourrait être suivi d’un désengagement plus profond du cadre climatique onusien, limitant ainsi la capacité des futures gouvernements américains à réintégrer les efforts mondiaux contre le réchauffement climatique.

Face à ce retrait fédéral, une coalition d’élus locaux américains prévoit cependant une participation massive à l’événement. Gouverneurs, maires et responsables régionaux entendent démontrer que l’action climatique continue au niveau infranational, affirmant leur capacité à honorer les engagements environnementaux malgré la position officielle de Washington.

Le Brésil, pays hôte, a choisi symboliquement l’Amazonie pour accueillir cette trentième édition, soulignant le rôle crucial des forêts tropicales dans la régulation du climat mondial. Un sommet préparatoire réunira début novembre plusieurs dizaines de dirigeants internationaux, bien que la participation semble en retrait par rapport aux éditions précédentes.

La conférence climatique s’annonce ainsi comme un test crucial pour la coopération internationale en matière d’environnement, dans un contexte où l’absence d’un des plus grands émetteurs historiques de gaz à effet de serre risque de compliquer les négociations et d’affaiblir la portée des décisions qui y seront prises.

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