Kheira Hamraoui poursuit le PSG pour harcèlement moral après son agression

novembre 17, 2025
Kheira Hamraoui of PSG during the UEFA Women's Champions League, Quarter-finals, 2nd leg football match between Paris Saint-Germain (PSG) and FC Bayern Munich (Munchen) on March 30, 2022 at Parc des Princes stadium in Paris, France. Photo by Victor Joly/ABACAPRESS.COM - Photo by Icon sport

L’ancienne milieu de terrain du Paris Saint-Germain, Kheira Hamraoui, a comparu devant le conseil des prud’hommes de Paris pour réclamer près de 3,5 millions d’euros à son ancien club. La joueuse internationale française affirme avoir subi un harcèlement moral systémique après l’agression violente dont elle a été victime en novembre 2021.

Selon ses représentants légaux, la footballeuse s’est retrouvée progressivement mise à l’écart au sein de l’effectif parisien. Elle dénonce particulièrement le fait d’avoir dû continuer à évoluer aux côtés d’Aminata Diallo, sa coéquipière initialement soupçonnée d’avoir commandité l’agression. La situation au sein du vestiaire se serait détériorée au point que certaines joueuses refusaient délibérément de lui faire des passes pendant les matchs.

La plainte met en lumière ce qui est décrit comme un défaut de protection de la part de la direction du club. Malgré les signalements répétés de cyberharcèlement et d’hostilité de la part des supporteurs, l’encadrement n’aurait pas pris les mesures nécessaires pour assurer son bien-être. La joueuse estime que cette absence de soutien a précipité son départ du club.

La défense du PSG conteste fermement ces accusations, qualifiant la demande financière de disproportionnée. Les avocats du club soulignent l’absence de procédures internes préalablement engagées par la joueuse et remettent en cause la qualification de harcèlement moral. Ils estiment que les événements liés à l’agression, survenus en dehors du cadre professionnel, ne relèvent pas de la responsabilité de l’employeur.

Le dossier, qui a été débattu en audience, attend désormais la décision des prud’hommes, attendue pour la mi-décembre. L’affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées les sportives professionnelles lorsqu’elles dénoncent des conditions de travail qu’elles estiment préjudiciables.

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