Le monde de la musique est en deuil ce lundi après l’annonce du décès de Jimmy Cliff, figure emblématique du reggae jamaïcain. L’artiste s’est éteint à l’âge de 81 ans des suites d’une pneumonie, selon les informations communiquées par son épouse.
Celui qui avait marqué les esprits avec des titres devenus cultes comme « Many Rivers To Cross » et « Vietnam » avait commencé sa carrière musicale au début des années 60, alors qu’il était encore mineur. Son premier album, simplement intitulé « Jimmy Cliff », avait immédiatement rencontré un succès retentissant.
Bien qu’indissociablement lié au reggae, Jimmy Cliff avait toujours refusé de se laisser enfermer dans un seul style musical. Au fil de sa prolifique carrière, il n’avait cessé d’enrichir son univers sonore en intégrant diverses influences, notamment pop.
Les années 80 avaient consacré sa renommée internationale avec des albums comme « The Power & The Glory » et ses succès « Reggae Night ». Sa carrière avait connu un nouveau souffle dans les années 90 avec sa reprise de « I Can See Clearly Now » qui avait dominé les charts français pendant plusieurs semaines.
La notoriété de Jimmy Cliff en France avait été renforcée par sa collaboration avec Bernard Lavilliers sur le titre « Melody Tempo Harmony » en 1994. Mais c’est probablement sa contribution à la bande originale du « Roi Lion » avec « Hakuna Matata » qui avait achevé de le faire connaître du grand public international.
Au cours de ses six décennies de carrière, l’artiste avait produit plus de 35 albums studio et recueilli de nombreuses distinctions, dont deux Grammy Awards pour ses albums « Cliff Hanger » (1986) et « Rebirth » (2013). Son entrée au Rock and Roll Hall of Fame en 2010 avait couronné l’immense contribution de cette légende à l’histoire de la musique.
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