La Maison Blanche a fermement démenti toute suggestion selon laquelle l’administration américaine montrerait des préférences envers Moscou dans les discussions visant à résoudre le conflit en Ukraine. La porte-parole présidentielle a qualifié ces allégations de « totalement infondées », insistant sur l’engagement des États-Unis à maintenir un équilibre entre les parties en présence.
Ces déclarations interviennent dans un contexte de pourparlers complexes entre représentants ukrainiens, américains et européens, centrés sur une proposition de règlement en 28 points. Plusieurs observateurs internationaux ont noté que le document initial semblait accorder des avantages substantiels à la Russie, suscitant des interrogations sur son origine.
Le projet controversé inclurait notamment la reconnaissance implicite du contrôle russe sur certaines régions du Donbass et limiterait les perspectives d’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Ces éléments ont conduit certains analystes à s’interroger sur l’influence moscovite dans l’élaboration du texte, d’autant que des indices linguistiques suggèrent une rédaction initiale en russe.
Face à ces propositions, les capitales européennes ont élaboré une contre-offensive diplomatique, rapidement écartée par le Kremlin qui l’a jugée peu constructive. Parallèlement, Washington maintiendrait une pression constante sur Kiev pour accepter les termes du plan, selon des sources proches des discussions.
Le calendrier initial fixé par l’administration américaine, qui envisageait une réponse ukrainienne avant fin novembre, a été assoupli. Le président américain a précisé que sa proposition n’était pas définitive, laissant entrevoir des ajustements possibles.
Si les autorités ukrainiennes reconnaissent des progrès dans les échanges, elles estiment que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour parvenir à une résolution durable du conflit le plus sanglant qu’ait connu l’Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. La recherche d’un équilibre entre concessions territoriales et garanties de sécurité continue de dominer les négociations.
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