Le Président de la République a tenu à dissiper toute ambiguïté concernant le futur service militaire volontaire qui sera prochainement annoncé. Ce dispositif, d’une durée de dix mois, ne conduira en aucun cas les jeunes Français à combattre sur le territoire ukrainien.
Face aux inquiétudes soulevées par ce nouveau programme, le chef de l’État a souhaité apporter des clarifications immédiates. « Il importe de lever toute équivoque : notre jeunesse ne sera pas dirigée vers le conflit ukrainien », a-t-il affirmé avec insistance. Cette précision intervient dans un contexte international marqué par les tensions entre la Russie et l’Ukraine.
Le service national volontaire, accessible dès la majorité, représente une évolution significative dans l’approche française de la défense nationale. Les participants percevront une rémunération mensuelle avoisinant les 1 000 euros, tout en bénéficiant de crédits universitaires pour préserver leur parcours académique.
Le lancement de ce programme s’effectuera progressivement, avec un objectif initial de 2 000 à 3 000 volontaires lors de la première année. L’ambition à terme est d’atteindre 50 000 engagements annuels, contribuant ainsi au renforcement des effectifs militaires français qui comptent actuellement 200 000 professionnels.
Cette initiative s’inscrit dans une volonté de resserrer les liens entre la nation et ses forces armées. « Dans un environnement géopolitique de plus en plus complexe, il est essentiel que nos concitoyens comprennent mieux le fonctionnement de notre dispositif de défense », a souligné le Président.
La présentation officielle de ce nouveau cadre d’engagement interviendra lors d’une visite présidentielle dans une unité militaire spécialisée. Cette annonce marque une nouvelle étape dans la réflexion sur la place de l’engagement citoyen dans la défense nationale, près de trois décennies après la suspension du service militaire obligatoire.
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